3 février : sainte Anne - Marie Galante

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Réveil après une soirée d'ouverture très sympathique à l'Eden Palm pour le lancement officiel de la course. Première étape : descente vers le sud, destination St Louis de Marie Galante. Le départ prévu à 9h00 a été donné une demi heure en retard, cause blessure d'une équipière de Karine Fauconnier, ESC Bordeaux, qui passa l'étape sur l'un des bateaux de l'organisation.

Départ devant Ste Anne, direction la bouée de dégagement située à St François à 12 miles.  Les bateaux prennent le départ et tirent des bords vers la bouée de dégagement. Certains ont du abandonné, d'autres moins informés se sont directement dirigés vers la ligne d'arrivée. Ils s'agit des équipages de l'ESC Marseille , arrivé "premier" et de l'ESC Rouen, skippé par Yves Pajot, arrivé "second". Ces deux équipages ont donc été disqualifié, n'ayant pas respecté le parcours.

A l'arrivée, une course réduite à 12 miles, les conditions de vent n'étant pas réunies. Le classement est significatif de la journée : 7 classés et 3 hors courses (Pajot, Fédensieu et Guérin, ayant abandonné). Les premiers ont passé la marque de parcours après plus de 5h de course (pour 12 miles à parcourir avant de l'atteindre...)! C'est dire si la pétole soufflait sur le canal des Saintes !! 

 

>> Le classement de la 1ère étape : 

  1. Armel Le Cléac'h avec l'EPF
  2. Claude Thélier, avec l'ISTM
  3. Christophe Auguin et l'ESCGI
  4. Pierre Pennec et Titanium (ESC Rouen 1)
  5. Bruno Jourdren, Essec
  6. Karine Fauconnier, ESC Bordeaux
  7. Victor Jean-Noël, ESC Rouen 2

HC : Alain Fédensieu et l'ESC Rouen

HC : Yves Pajot et l'ESC Rouen 3

HC : Ronan Guérin

>> Pierre Pennec témoigne : 

Une étape technique alliant un vent oscillant en force et en direction, ce qui n'était pas des plus faciles. Beau temps belle mer et crême solaire coulant à flots. Le  vent ayant souvent été inférieur à 6 noeuds,  les bateaux dérapaient et perdaient la trajectoire. Noeud de chaise et Noeud en 8 passé pour 2 personnes de son équipage, novice dans la voile ! Point positif, l'équipage s'endort bien pendant la journée, donc il n'y aura à priori pas de problème pour la nav de nuit, prochaine étape du Trophée des Caraïbes, qui promet d'être chargée en émotions...

Les chiffres de la journée pour Pierre : 

4-5 cds passés en boucle, 
1l de crème et 10 litres d'eau engloutis sous un soleil de plomb

Prochainement  : 4-5 février St Louis (Marie-Galante) - Le Marin (Martinique)

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À une vingtaine de kilomètres à l'Est de Pointe a Pitre, Sainte Anne qui doit son nom à la reine Anne d'Autriche, est connue pour ses plages de sable fin, face à Marie Galante, à l'abri de la barrière de corail. 

Sainte Anne est l'une des trois stations balnéaire de la Guadeloupe.


 Les plages de sable blancs sont protégées par une barrière de corail ou miroite une eau claire se dégradant du bleu au vert. Lagons, cocotiers sont les symboles de ce village qui à été détruit en quasi totalité lors du passage du cyclone Hugo.

Sainte Anne est aussi la patrie d'un des peintres officiels du 1er Empire Guillaume LETHIERE. II y naquit en 1760

 

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Découverte en 1493 par Christophe Colomb, qui lui donna le nom de sa troisième caravelle, l'île était déjà peuplée par les Amérindiens : les Caraïbes.
Très vite exterminés, il laissèrent la place à une colonisation lente.
Entièrement agricole, Marie-Galante à longtemps produit du sucre. 

Plusieurs fois détruite par les cyclones ou les Anglais, subissant les épidémies et incendies, la petite île sauvage a résisté à tous les assauts du temps.



 

De cette longue histoire il reste encore aujourd'hui de très nombreux vestiges, éparpillés dans la nature. Distilleries, usines, moulins à vent, cases... partout des traces et des hommes qui se souviennent.

Comme Tahiti en Polynésie, Marie-Galante n'a pas d'existence administrative propre, mais est découpée en 3 communes, Capesterre, Saint-Louis, Grand-Bourg

L'Île, située au sud-est de Basse-Terre, d'abord occupée par les Arawaks, fut découverte par Christophe Colomb en 1493, qui dit-on lui donna le surnom de son navire (Maria-Graciosa). Elle fut occupée d'autorité en 1648 par la France avec une garnison.
Jusqu'à la fin 17ème, troubles et massacres entre colons et amérindiens. Jusqu1à l'annexion définitive en 1815, longue suite de pillages, agressions et combats avec les Anglais, Espagnols ou Hollandais. Début 19ème, les cultures classiques sont abandonnées pour la canne à sucre qui devient monoculture.

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